Ski de fond à La Féclaz

Une petite semaine à la montagne, rien de tel pour reprendre une activité physique en douceur. Au menu principalement du ski de fond, l’emploi du temps combiné aux sautes d’humeur de Lilian n’ayant pas permis de planifier une rando raquettes.
Une belle occasion de se familiariser un peu plus avec le GPS

dim. 31 jan. – ven. 05 fév. : Ski de fond à la Féclaz

intermédiaire cumul
km D+ tps pace bpm km D+ tps pace bpm
dim. mat. : repérage + piste verte
5.8 70 46’16 8’02 159 5.8 70 46’16 8’02 159
dim. a-m. : verte + bleue
11.3 145 1°13’21 6’28 170 17.1 215 1°59’37 7’00 165
lun. a-m. : rouge
9.6 160 1°04’59 6’47 167 26.6 375 3°04’37 6’55 166
mar. mat. : noire + pause 30′ + verte
11.3 200 1°14’05 6’33 166 38.0 575 4°18’42 6’48 166
4.3 50 23’40 5’28 173 42.3 625 4°42’22 6’40 166
mar. a-m. : départ verte puis rouge (début de la nuit)
8.9 140 49’03 5’30 168 51.2 765 5°31’26 6’28 166
mer. mat. : verte avec Karine + bouclage forêt seul
0.4 0 10’41 28’52 102 51.6 765 5°42’07 6’38 164
5.8 100 1°10’35 12’03 121 57.4 865 6°52’42 7’11 157
2.8 40 13’35 4’46 170 60.3 905 7°06’17 7’04 157
0.9 0 2’59 3’18 154 61.2 905 7°09’16 7’01 157
jeu. mat. : départ rouge (seul) + bleue (avec Karine)
9.3 420 2°07’30 13’44 127 70.4 1325 9°16’46 7’54 150
jeu. a-m. : noire
10.9 235 56’19 5’09 171 81.3 1560 10°13’05 7’32 152
ven. mat. : départ rouge puis verte (dans la poudreuse)
5.0 75 32’49 6’29 159 86.4 1635 10°45’54 7’28 152

total semaine : 86.4 kms / 1635 m+ en 10°45’54 (152 bpm)



Entraînements fin déc. – début jan.

Je sais, je sais, je suis mega à la bourre… Mais c’est bien connu : moins on en fait plus on est débordé, et comme ces dernières semaines je n’ai pas beaucoup couru j’ai un peu accumulé le retard.
Donc… ci-dessous les dernières sorties entre mi-décembre (i.e. reprise après l’Origole) et mi-janvier (i.e. Raid28 dont le compte-rendu est en cours de finalisation).

mer. 23 déc., CEA : 2 tours cool

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
2 tours en accélération progressive
0.3 1’30 4’50 0.3 1’30 4’50
5.1 21’35 4’12 5.4 23’06 4’14
5.1 20’55 4’04 10.6 44’01 4’09
0.3 8’30 27’28 10.9 52’32 4’49

total séance : 10.9 kms / 0 m+ en 52’32

mer. 30 déc., Base SQY : VMA longue

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
1 tour rapide
1.7 9’05 5’21 1.7 9’05 5’21
8.4 38’09 4’32 10.1 47’15 4’40
1.7 9’09 5’23 11.8 56’25 4’46

total séance : 11.8 kms / 0 m+ en 56’25

jeu. 31 déc., La Minière : VMA longue

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
3 tours dont 1 rapide
2.5 12’23 5’03 2.5 12’23 5’03
3.5 16’42 4’42 6.0 29’05 4’50
3.5 14’52 4’11 9.6 43’59 4’36
3.5 16’30 4’38 13.1 1°00’28 4’37
2.5 12’38 5’09 15.6 1°13’06 4’42

total séance : 15.6 kms / 0 m+ en 1°13’06

dim. 03 jan., Sortie longue Raid28

Grosse sortie qui a été plus dure que prévue, les CIVC que j’ai rejoints à Chevreuse m’ayant embarqué sur un tour plus long que ce que je croyais. Sac à dos à 7 kg pour faire comme au Raid28, et température négative (finalement il fera plus chaud au raid).

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
Voisins / Milon / Chevreuse
8.6 54’20 6’19 8.6 54’20 6’19
Chevreuse / Choisel / Chevreuse
14.0 1°33’00 6’38 22.6 2°27’20 6’31
Chevreuse / Voisins
8.6 57’52 6’43 31.2 3°25’11 6’34

total séance : 31.2 kms / 200 m+ en 3°25’11

ven. 08 jan., CEA : Ballade en forêt

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
Forêt St Aubin
3.3 17’17 5’14 3.3 17’17 5’14
1.5 11’04 7’23 4.8 28’21 5’54
1.5 13’27 8’58 6.3 41’48 6’38
3.3 18’08 5’30 9.6 59’57 6’14

total séance : 9.6 kms / 0 m+ en 59’57

lun. 11 jan., Ballade

Dernière sortie avant le Raid28, partagée avec Véro pour se rassurer l’un l’autre…

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
CEA / bois Villiers
10.6 1°03’59 6’02 10.6 1°03’59 6’02

total séance : 10.6 kms / 0 m+ en 1°03’59


cumul 3 semaines (enfin plutôt 2): 89.6 kms / 200 m+ en 8°31’15

Entraînements mer. 16 – dim. 20 déc.

mer. 16 déc., CIVC : VMA courte

Encore une semaine cool.
Quoique : la VMA courte par -6°C c’est jamais facile…

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
Jean Racine -> Beauséjour
5.0 30’00 6’00 5.0 30’00 6’00
3 x (30/30 + 2′ récup)
5.5 30’00 5’27 10.5 1°00’00 5’42
Beauséjour -> Jean Racine
1.5 10’00 6’39 12.0 1°10’00 5’49

total séance : 12.0 kms / 0 m+ en 1°10’00

dim. 20 déc., Base SQY : 2 tours

Et le dimanche, la neige tombant de nouveau abondamment, je suis allé sur la base de loisirs au lieu de la sortie prévue avec les CIVC pour faire un bout du trail des Lavoirs.
Préparation Raid28 : sac à dos chargé à mort (7,5 kg dont 4,5 L d’eau et près de 1 kg de bouffe) et rythme tranquille (d’autant plus que la neige a le même effet sur les chevilles et genoux que la boue).

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
1.7 10’11 5’59 1.7 10’11 5’59
8.4 47’17 5’37 10.1 57’29 5’41
8.4 44’08 5’15 18.5 1°41’38 5’29
1.7 9’39 5’41 20.2 1°51’18 5’30

total séance : 20.2 kms / 0 m+ en 1°51’18


Croisés sur le parcours (surtout sur le 2ème tour quand la neige s’est arrêtée) : 3 coureurs, quelques vélos, 3-4 lapins, un geai et un renard ! Mais pas de trace des canards ni des oies…


cumul hebdo : 32.2 kms / 0 m+ en 3°01’18

Entraînements lun. 7 – mer. 9 déc.

Semaine tranquille après l’Origole : décrassage lundi midi avec Théo puis entraînement CIVC cool (groupe 3) le mercredi avant d’organiser un petit pot avec Philippe pour fêter notre course.

lun. 7 déc., CEA : décrassage Origole

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
Tour du golf
6.3 38’00 6’01 6.3 38’00 6’01

total séance : 6.3 kms / 0 m+ en 38’00

mer. 9 déc., CIVC : VMA longue

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
Jean Racine -> Beauplan
3.5 20’00 5’42 3.5 20’00 5’42
4 x (5′ + 2′ récup)
4.0 25’00 6’15 7.5 45’00 6’00
Beauplan -> Jean Racine
3.5 20’00 5’42 11.0 1°04’59 5’54

total séance : 11.0 kms / 0 m+ en 1°04’59


cumul hebdo : 17.3 kms / 0 m+ en 1°42’59

l’Origole – Grand Trail : récit

Petit rappel : dernières impressions d’avant-course.

Description :

75 km / 1980 m+ en nocturne dans la forêt (distance et dénivelé à confirmer suite à des modifications de dernière minute).
En raison des conditions de course (départ 22h, froid & humidité, chemins extrêmement boueux, relief cassant…), cette course est réputée comme très éprouvante et traditionnellement le pourcentage d’abandon est anormalement élevé par rapport à sa difficulté « sur le papier »

Plus d’infos sur le site officiel.

Résultats :

11h56m47 (objectif réaliste 11h, objectif ambitieux 10h)
61ème sur 113 arrivants pour 300 inscrits (33ème SEH / 49)
63% d’abandons : la course a tenu toutes ses promesses.

intermédiaire cumul
km D+ tps pace km D+ tps pace
Grand Trail
28.3 660 4°08’08 8’47 28.3 660 4°08’08 8’47
R1 13’15 4°21’23 9’15
24.3 1050 4°14’55 10’30 52.5 1710 8°36’19 9’50
R2 16’40 8°52’59 10’09
22.5 270 3°03’47 8’10 75.0 1980 11°56’47 9’33


remarque : suite aux dernières modifications du parcours (cf. plus loin), les distances sont approximatives, il doit plutôt s’agir de 30/23.5/21.5

Récit

  1. Avant-course
  2. 1ère boucle
  3. 2ème boucle
  4. 3ème boucle
  5. Bilans

Avant-course

Peu après mon billet d’humeur pré-départ je me suis allongé qqs minutes par principe, puis après un court apéro sans alcool (sauf le Whisky que j’ai goûté (j’étais obligé : j’ai ouvert une nouvelle bouteille)), départ en famille : ma petit femme m’emmène accompagnés de mes beaux père et frère. Le GPS connaît le gymnase du Perray alors c’est toujours ça d’orientation en moins et on y est en une vingtaine de minutes. Belle moyenne qui ne demande qu’à être plombée dans les heures à venir.

20h40. Marcel et Fabien m’accompagnent dans le gymnase où je les libère rapidement constatant qu’il y a la queue au contrôle des sacs. Avec mon équipement plutôt typé autonomie totale (j’entendrai plusieurs fois cette remarque avant et pendant la course) je ne suis pas inquiété et je récupère mon dossard (14 comme le Calvados) et le bonnet-souvenir offert par l’organisation.

Je démarre alors ma tournée, constatant qu’en quelques mois à peine de course j’ai déjà repéré quelques têtes : un groupe du CIVC est là, constitué de Vivi, Rémy, Philippe (tous trois sur le 28) et Etienne (ainsi que quelques-unes de leurs connaissances isolées mais à l’instinct grégaire). Ce dernier paie sa bière (c’est une Leffe alors je ne peux pas refuser) et je vais discuter qqs minutes avec Marc (inscrit sur le petit) puis mon capitaine Claude, forcément inscrit sur le grand mais dont un genou grince depuis son dernier tour d’horloge alors il vient pour voir jusqu’où ça tiendra.

je suis au centre avec les CIVC

je suis au centre avec les CIVC


De fil en aiguille le temps passe vite, la salle se remplit copieusement et Théo (Raid28) et Marian arrivent quelques minutes avant le briefing (21h40) où on n’apprend pas de grosse révélation autre que la course est menacée pour l’année prochaine et que la première boucle a été légèrement rallongée (fallait voir la tronche de ceux qui la trouvaient déjà longue…).

1ère boucle

Rassemblement sur la place de la mairie pour le départ à 22h05. On sent un peu le vent mais malgré tout il faut toujours doux et je sens qu’une fois parti le t-shirt devrait suffire. Départ au son de rien du tout (j’ai juste vu ceux de devant qui s’élançaient) et selon mon habitude je pars très tranquillement et laisse les pros et inconscients faire la trace.

Le temps de sortir du village et de rejoindre la forêt et je suis déjà dans les derniers, n’étant plus à ça près j’en profite pour faire une première pause pipi (c’est con de s’entasser dans les toilettes du gymnase à la dernière minute alors qu’on sait qu’on sera rapidement au clair de lune dans la forêt…). Note pour plus tard : penser à couper la frontale quand on pisse ou à la rigueur regarder au loin pour que tout le monde n’en profite pas plus que nécessaire.
C’est reparti sur les premiers chemins, humides certes mais stables, et peu à peu je reviens dans le rythme et double à mon tour ceux qui ont également besoin de faire une pause dès le début (dont Théo et Marian).

Le temps de passer entre les étangs (belle vue avec une légère clarté de la lune) et on attaque la vraie bouillasse. Pendant quelques temps j’arrive à éviter le pire, puis une chaussure y passe puis la seconde. Au summum de la crasse je me retrouve même subitement dans un puits où la boue m’arrive au-dessus des mollets ; en essayant de m’en sortir j’ai senti la chaussure hésiter, mais les lacets étaient suffisamment tendus et j’ai réussi à m’échapper… Au bout d’une heure environ j’arrive alors dans les premières bosses.

Évidemment les écarts se réduisent et on se retrouve vite en file indienne à monter, descendre, monter, faute technique en posant les mains par terre dans la descente, et hop une gamelle, descendre, autre gamelle (avec un bonus échardes dans les mains), monter… La procession des frontales au loin donne une ambiance méditative, si seulement certains boulets n’étaient pas en permanence en train de hurler le nom de leurs égarés (qui pour la plupart ne répondent pas puisqu’ils sont en galère trop loin). Trois ans de pratique du surf me permettent d’assurer dans les descentes, et j’ai suffisamment la pêche pour relancer un peu à la moindre ouverture et me glisser entre ceux qui n’ont pas le même rythme que moi. A ce petit jeu je finis par me retrouver derrière un maillot rouge et bleu précédé d’un clignotant rouge : Philippe et Rémy. Ils ont été largués par Vivi et je les lâche peu de temps après à mon tour pour ne pas perdre mon allure.

Je rejoins la championne quelques dizaines de minutes plus tard au bout de près de 3h de course (01h du mat’), mais quand elle maintient le rythme en montée je la laisse partir, sentant que j’en fais un peu trop si tôt dans la course. A ce moment-là j’imagine arriver au ravito dans 3/4 d’heure max…
Puis les minutes s’écoulent doucement, et plus encore les kilomètres. Une demie-heure et on est toujours en pleine forêt, 3/4 d’heure idem, et enfin on quitte notre abri pour retrouver le vent sur le plateau. S’ensuit un long chemin de croix entre les champs, un peu comme sur la R4C mais sur un chemin de tracteur au lieu du bitume ! Le coupe-vent est pour le coup salvateur, d’autant plus que cette portion est réellement interminable, avec sur l’horizon une tour radar qui semble nous dire de ses lumières rouges « viens, la route est juste là » alors qu’elle se dérobe un peu plus à chaque pas. Alors que je dépasse les 4h de course on y est enfin et dans la foulée on rentre au Perray pour se réfugier au gymnase.

quelle forme éclatante !

quelle forme éclatante !

2h15 du mat’, 4°08’13 de course, 153ème sur les 270 qui termineront cette boucle.
Près de 4h10 alors que je visais un maximum de 3h45, ça va être beaucoup plus long que prévu ! Mais comme le disait Cornelius dans le 5ème Élément « le temps n’a pas d’importance, seule la vie est importante ».

R1

Je parlais de refuge mais n’exagérons pas, en-dehors du vent il fait toujours très doux dehors et on ne ressent pas de grosse amplitude thermique en rentrant dans la salle. Tant mieux, ce n’en sera que plus facile de repartir !
Allez au boulot, ravito ne veut pas dire repos et j’ai dix minutes pour remplir la poche à eau (finalement non : je n’ai même pas bu un litre sur les 4 premières heures !). Une soupe, un sandwich, coucou Vivi, ben alors Etienne on abandonne ? Une soupe, un peu de fromage (y’a même du cantal), tiens voilà Théo sans Marian, ouh là déjà onze minutes, un coca, du cantal et je signe la feuille d’émargement en quittant le gymnase au bout de 13 minutes.

2ème boucle

Nouvelle ambiance dès ce départ : les concurrents du 28 (enfin 30) n’étant plus là et un bon paquet de ceux du 75 ayant d’ores et déjà abandonné, la route est beaucoup plus dégagée. Comme sur la première boucle ça démarre avec quelques kms de plat, la boue en moins et c’est fort appréciable (je sens mêmes les chaussettes commencer à sécher). Et puis me vient une réflexion d’un coup : si on met une heure à rejoindre les premières pentes, il en faudra sans doute autant pour en revenir, ce qui veut dire que tout le dénivelé va être concentré entre les 2 ? Eh oui…

Bel exemple de relativité : sur le moment la ligne droite dans les champs avec vent de face et un objectif visible mais dont la distance ne peut être appréciée semblait très difficile. Mais là, enchaîner pendant près de deux heures des montées et descentes en n’ayant d’autre cible qu’une ou plusieurs lumières de frontales au loin, c’est usant pour le moral. Sans parler des sections en dévers à se bousiller les chevilles en faisant les dahus.

Heureusement que le physique tient le coup, et ça ne semble pas évident pour tout le monde : après une grosse période d’observation où je fais le yo-yo derrière un groupe d’une demie-douzaine de coureurs, d’un coup je les passe tous, l’un dans une montée, l’autre sur le plat, un autre en coupant par-dessus un rocher (mauvais plan : les rochers mouillés ça glisse et j’y ai laissé un coude), les derniers dans les descentes (FredJ qui attaque dans les descentes, on aura tout vu), et subitement je me retrouve seul de chez seul au fond de la forêt : plus aucune lumière devant, plus aucune derrière… Il est environ 5h. Difficile de faire un comptage mais je pense avoir doublé vingt à trente personnes dans l’histoire.

Au passage je me souviens d’un subit moment de lucidité quand, en m’avançant au bord d’un à-pic à descendre, je me suis fait la réflexion « là ce n’est pas possible de descendre sans se planter ». Et de fait, après un premier tiers joliment négocié, j’ai entamé malgré moi un double saut périlleux carpé arrière avec une demie-vrille qui m’a fait finir en marche arrière face à la pente. Mais j’ai à peine posé les fesses…

Enfin la sortie de la forêt au bout de plus de 3h30 dans la boucle (5h30 du mat’), au village suivant je pense avoir fait le plus dur en voyant du monde, mais il ne s’agit que d’Auffargis ! Voyant ma déception, un contrôleur me rassure « c’est juste à côté, il n’y a ‘que’ 3 kilomètres… ». On voit bien que ce n’est pas lui qui court ! Et 3 km ça laisse largement le temps à la pluie de refaire son apparition. Ce coup-ci pas d’emballement, on voit toujours la lune à travers les nuages donc ça ne va pas durer ? Alors je continue comme ça et en effet au bout de cinq minutes la pluie s’arrête juste avant le Perray (c’est bien lui : j’ai reconnu le chemin). Une dernière accélération en voyant une lumière me poursuivre au loin, et bienvenue au gymnase !

6h40 le dimanche, 8°35’23 de course, 77ème sur les 160 qui termineront cette boucle.

R2

y’a plus de soupe alors je concentre mes efforts sur le sandwich et les tucs. Marian est là : il n’est pas reparti sur la 2ème, on discute un peu et également avec Etienne. Mais maintenant que ceux du 28 sont partis c’est très calme : les seuls qui traînent là sont les éclopés et survivants du 75 et ni les uns ni les autres ne sont en état de faire du bruit ! Un café, le plein d’eau (alors qu’il m’en restait encore !), j’enlève les chaussures pour virer les saletés qui se sont infiltrées, et je ne repars qu’au bout de 15 minutes.

3ème boucle

Le moral va bien, de ce côté-là je sais que ça tiendra. Pour ce qui est du physique les quadris ne sont pas en très bon état mais ça n’empire plus, et hormis les chevilles qui ont souffert en forêt rien ne semble annoncer un coup dur. Et voilà, à force de réfléchir j’ai perdu le chemin ! ça va, je suis en ville et en revenant sur mes pas je tombe sur le directeur de la course qui m’indique la bonne direction. Note pour plus tard : ne pas chercher uniquement la rubalise en hauteur mais regarder aussi au sol sur les parties goudronnées.

Je n’arrive pas à me réchauffer avec la brise qui souffle toujours alors je m’arrête rapidement pour enfiler mon manches-longues, puis arrive rapidement la forêt. Ce n’est qu’au bout d’une bonne demie-heure que j’aperçois quelqu’un devant moi. Encore un éclair de lucidité au moment de passer près d’un engin de chantier : quand je me rends compte que je rentre dans de la grosse boue je m’arrête, branche les 2 neurones qui étaient au repos, et analyse la situation : tout droit le chemin a été labouré par les précédents et je vais y laisser mes godasses, alors qu’en passant de l’autre côté de la pelle ça a l’air de tenir. Et ça tenait en effet ! Vingt secondes de perdues mais le plaisir de garder ses pieds secs quelques dizaines de minutes de plus.

7h30 du mat’, Sans aller très vite je passe le coureur qui me précédait, puis un second avec qui je discute un peu avant de le déposer dans un faux-plat (je dis déposer, mais de l’extérieur ça doit plus ressembler à une course d’escargots qu’au finish du dix mille olympique). Encore une heure seul et je me fais doubler de belle manière en même temps que je passe une nouvelle victime. Puis la pluie se réinvite à la fête, pour une bonne demie-heure cette fois. Le jour commence à pointer mais sans les lunettes ce n’est plus aussi évident de voir où je mets les pieds, d’autant plus qu’une bonne partie de la progression s’effectue en coupant à travers bois.

belle allure au bout de 9h30 de course !

belle allure au bout de 9h30 de course !

Des ronces, des fougères qui trempent les godasses aussi sûrement que les rigoles dont certaines après 10h de course sont désormais infranchissables sans sacrifier une chaussure. C’est plutôt plat mais toutes ces rigoles à enjamber ça finit d’achever les jambes, et avec la fatigue tous les accidents de terrain prennent une autre importance.

A 9 heures, sans trop savoir où j’en suis j’appelle Karine pour la prévenir que je n’arriverai que tard, sans doute entre 10h et plus vraisemblablement 10h30.

Plus par plaisir que par besoin je finis petit à petit mes réserves de sucré/salé qui auront été bien dimensionnées, et je flaire la fin en apercevant la pelleteuse décrite précédemment ; enfin je dis la fin, mais était-elle si proche du départ que cela ? Une demie-heure, 3/4h, une heure ? Sans doute pas plus… sauf que le chemin que je suis alors n’est pas le même qu’en début de boucle ! En marchant de plus en plus souvent je continue cahin-caha, et accélère un peu en apercevant un groupe de 3 coureurs qui ne vont pas bien vite. En les passant ils m’annoncent 5km pour finir, ça ferait moins de 3/4h, je prends ! Finalement je vais peut-être titiller les 12h ? Je cours un peu plus souvent à présent, sentant l’odeur du café et devinant la foule en liesse qui s’ouvre sur mon passage. En fait de foule je ne croiserai plus qu’un contrôleur qui n’a rien compris : à 500m du but il me souhaite bon courage alors qu’à cet endroit ce sont des félicitations qu’on attend !

Puis en rentrant en ville re-belote : plus de rubalise ! Je demande mon chemin à une dame qui rentre du marché et qui visiblement ne comprend pas que je veuille à tout prix aller au gymnase ‘sans prendre le chemin le plus court’ ! Et puis je coupe court la conversation en apercevant un bout de rubalise au loin. J’y go en maugréant contre les baliseurs qui ne placent pas de manière plus visible les rubans, et là grosse fatigue : j’arrive devant un chantier de construction où toutes les grilles sont maintenues par de la rubalise.
C’est ce qu’on appelle un grand moment de solitude ; inutile de craquer maintenant, il me reste 5 minutes pour rester sous les 12h, je dois être à moins de 200m du gymnase mais je ne sais pas dans quelle direction (on a beau avoir le sens de l’orientation, après 3h à tourner dans la forêt sans soleil on s’égare facilement).

Je repars au feeling et finis par repérer l’enseigne de l’usine devant laquelle je m’étais arrêté pour m’habiller ; sauvé ! Quelques dizaines de mètres dans les rues désertes et indifférentes et le gymnase, j’ouvre la porte et accepte non sans fierté les félicitations des commissaires et les acclamations de ceux qui m’ont précédé.
Il est 10h, ça fait 11h56 que nous sommes partis.

Bilan

un peu à l'ouest quand même !

un peu à l'ouest quand même !

une famille de champions !

une famille de champions !

  • au moins 7 grosses gamelles (j’en ai des souvenirs sur chaque genou, un coude, une cuisse, une main)
  • une demie-douzaine de bains de pieds dans la boue plus ou moins liquide
  • 75km & 12h : à ce jour les plus longues distances et durées réalisées en course
  • 12h : c’est 1,5 fois le temps du 1er, je suis à ma place !
  • par rapport aux Lavoirs et au Sancy j’ai enfin géré correctement les ravitos perso. ; le métier rentre…
  • 2 points UTMB, ils n’ont pas été volés !

Bilan (II)

Évidemment avec un mois de novembre plus sérieux j’aurai peut-être fait mieux, mais je savoure le privilège d’être simplement à l’arrivée. Et puis globalement le physique à bien tenu et le mental encore plus, en n’ayant à aucun moment le moindre doute sur ma capacité à arriver au bout.

Comme le disait Sénèque (mais je ne sais pas lequel) : « ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles »…
Finir le Sancy a provoqué un déclic, je l’ai vu à Reims et sur la R4C, maintenant je me sens un peu dans la peau du tueur de Zorg (toujours dans le 5ème élément) : « Je vais vous dire ce que j’aime, en fait c’est un tueur, un véritable tueur, froid, hygiénique, méthodique et minutieux, un vrai professionnel ».

Maintenant que le comptable est acquis, reste quelques semaines pour me décider si je me sens tueur au point d’attaquer l’UTMB ou si je m’accorde un peu de temps ?

Entraînements 24 nov. – 04 déc.

livraison des deux dernières semaines avec un peu de retard…
Rien de particulier, mais on notera un nouveau record sur la montée du moulin, record sans forcer en plus !

mar. 24/11 : CEA : Forêt Villiers en groupe

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
11.0 1°03’00 5’43 11.0 1°03’00 5’43

total séance : 11.0 kms / 0 m+ en 1°03’00

mer. 25/11 : CIVC : Pyramidale longue

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
11.0 1°07’00 6’05 11.0 1°07’00 6’05

total séance : 11.0 kms / 50 m+ en 1°07’00

ven. 27/11 : CEA : Forêt St Aubin

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
CEA -> Montée du Moulin
3.3 17’07 5’11 3.3 17’07 5’11
6 x Boucle forêt St Aubin (55m+)
1.5 9’35 6’24 4.8 26’44 5’34
1.0 6’41 6’29 5.8 33’25 5’43
0.5 2’54 6’12 6.3 36’20 5’46
Montée du Moulin -> CEA
3.3 17’13 5’13 9.6 53’33 5’34

total séance : 9.6 kms / 110 m+ en 53’33


cumul hebdo : 31.6 kms / 160 m+ en 3°03’33

lun. 30/11 : CEA : Forêt St Aubin

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
CEA -> Montée du Moulin
3.3 16’52 5’06 3.3 16’52 5’06
6 x Boucle forêt St Aubin (55m+)
1.5 9’20 6’13 4.8 26’12 5’27
1.5 8’54 5’56 6.3 35’07 5’34
Montée du Moulin -> CEA
3.3 16’31 5’00 9.6 51’39 5’22

total séance : 9.6 kms / 110 m+ en 51’39

ven. 04/12 : CEA : 1 tour

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
1 tour (cool)
0.3 1’57 6’17 0.3 1’57 6’17
5.1 28’59 5’38 5.4 30’56 5’40
0.3 1’47 5’45 5.8 32’43 5’40

total séance : 5.8 kms / 0 m+ en 32’43


cumul hebdo : 15.4 kms / 110 m+ en 1°24’22

L’Origole : départ dans qqs heures…

Dernières impressions

Je sais, je suis à la bourre en ce qui concerne les entraînements des 2 dernières semaines (j’ai fait la saisie des sorties mais pas la mise en forme ; en gros c’est pas brillant : 30 puis 15 km, au moins j’arrive avec du jus…).

Le sac (5,7 kg) est prêt, et j’espère que moi aussi ! J’ai mangé des pâtes à 17h30, non que j’ai faim mais au-delà j’ai peur que cela pèse. Cette fois j’emporte du salé pour mes pauses entre ravitos, plus qqs abricots et figues comme d’hab.

A 18h Météo France a re-re-re-re-changé d’avis et annonce finalement des averses (certes éparses) toute la nuit. Mais il devrait faire chaud (~10°C, plutôt exceptionnel pour un mois de décembre ; ceci dit à 5h du mat’ en forêt ou au bord des étangs il fera sans doute moins). Du coup je vais partir léger en gardant au ravito qqch de plus chaud au cas où.

Sur le papier les 10h sont envisageables (9.5 km/h, 800m+/h, 10min/R, 1min d’arrêt/h), mais avec la boue ce sera sûrement plus ? (8.5 km/h & 700m+/h => 11h10, 7.5km/h & 600m+/h => limite aux barrières).

Résultat demain…

Logistique

Sur moi :

  • Trabuco + Chaussettes Run 800
  • Cuissard mi-cuisses + Jambières + bandes réfléchissantes sous les genoux
  • T-shirt fétiche (il a déjà fait les Lavoirs et le Sancy)
  • Nouvelle frontale Myo XP (cadeau Noël de ma petite femme avec un peu d’avance)

Dans le sac à dos :

  • 2L d’eau avec poudre énergétique (2kg) + 2 recharges pour 2L (230g)
  • Salé : un sachet saucisson + comté dans la poche ventrale gauiche (150g)
  • Sucré : un sachet abricots + figues dans la poche ventrale droite (170g)
  • Ravito de secours : un sachet de sucré + 2 barres dans le sac (160g + 50g)
  • Coupe-vent et t-shirt manches-longues léger
  • Micro-polaire, 1 paire de chaussette, 2 paires de gants (fins & ski de fond), bonnet
  • Petite pharmacie, couverture de survie et carte IGN (pour rigoler, si j’en ai besoin c’est que je suis vraiment dans la merde !)
  • Poids total du sac : 5,7 kg

Dans le sac au ravito : un collant et un manches longues chaud et de quoi se doucher.

la Route des 4 Châteaux : récit

Résultats préliminaires de la Route des 4 Châteaux (R4C) :

  • objectif 1h20 (~dans les 200 premiers)
  • résultat officiel 1h18’34 (14,13 km/h)
  • 112ème sur 1853 hommes (total : 117ème sur 2465)
  • 60ème sur 657 SEH

Temps idéal pour cette classique de l’Ouest Parisien (2ème course des Yvelines en terme d’affluence, derrière l’intouchable Paris-Versailles !). Environ 12° au départ, un peu humide mais pas trop, et avec de belles éclaircies. Hormis quelques passages vraiment boueux, le sol était globalement bien stable ce qui a permis cette belle performance.

Finalement le départ des filles a été donné à 9h30 et celui des garçons vingt minutes après. Avec un tel écart inutile d’imaginer rattraper Christine (qui finira en effet à une superbe 33ème place en 1h30) !

La grand’rue de Chevreuse c’est pas les Champs-Elysées, et c’est assez laborieux de se glisser entre les coureurs plus prudents sur le premier km. Même après être sorti du gros de la troupe, selon mon accéléromètre je me traîne à 5’30, ce qui me paraît incompatible avec mes sensations. On se passera donc de la montre pour régler l’allure ! Arrivée assez rapide sur le faux-plat de Mauvières, la foule s’éclaircissant je ne suis pas trop pénalisé dans mes relances. Passage au 3ème km en 13’20

Dans la boue Marc P. me rejoint, on discute qqs dizaines de secondes en faisant le bilan de nos dernières courses puis je le perds en profitant d’une ouverture dans une montée pour sauter quelques ralentisseurs. Juste après je passe Boubou avant le château, mais en pleine bourre c’est difficile de profiter de l’architecture !

En sortie du parc on reprend la route direction Choisel, ça grimpe de nouveau et je double alors Tom qui fait moins le malin que le mercredi soir ! (ce ne sais pas si c’est en rapport, mais j’ai appris qqs jours plus tard qu’il s’est gravement blessé à la fin de la course ; une pensée pour lui et bon rétablissement…) En pleine asphyxie j’arrive au 5ème km en 21’40. Maintenant la question est de savoir combien de temps je vais tenir à ce rythme…

Un verre d’eau au ravito en entrée du parc du château de Breteuil et on se retrouve déjà en bas de LA difficulté du jour. Porté par mon euphorie je récite mes classiques (on raccourcit la foulée et on augmente la fréquence) et slalome entre les plus prudents que moi et les premières féminines. A mi-montée je rattrape et double Théo qui me reproche mon esprit perso. C’est assez déplacé venant de quelqu’un qui a séché Boubou depuis longtemps !

Pas mécontent d’arriver au château de Breteuil qui signifie la fin des grosses difficultés. Moi qui pensait connaître la forêt de Méridon je n’ai pas reconnu le parcours mais ça ne m’empêche pas de relancer en sachant qu’on est presque à mi-course. Passage au 10ème km en 44’00 c’est pas mal, je suis juste sur les bases de mon objectif et en sachant que la montée a plombé le chrono ça devrait le faire…

tiens, prends ça !

tiens, prends ça ! (crédit photo R4C)

Ravito de Méridon je ne m’arrête pas pour ne pas perdre de temps inutilement, puis en sortie de forêt, le temps de traverser un chemin de tracteurs (avec une belle organisation spontanée en forme d’autoroute : la file de droite pour ceux qui respectent les limitations et celle de gauche dégagée pour ceux qui ont besoin de les doubler et les tarés qui sont toujours à fond) et on se retrouve sur une difficulté non annoncée : une belle route dégagée de plus d’un kilomètre avec vent de face !

On retrouve alors une nouvelle organisation spontanée : le vent venant légèrement de droite tout le monde colle à gauche ! Je discute au passage avec un type dont le sac à dos me paraît un peu imposant pour une course de 18km, mais en fait il se prépare pour l’Origole. Je lui propose de le battre ce coup-ci et de lui laisser l’Origole…

Une fois dans la grande descente vers St Rémy (km 13) je me retrouve d’un coup handicapé par un point de côté…? Moi qui ne suis pas sujet à cette pathologie je suis obligé de lever un peu le pied le temps que ça passe, et les trois ou quatre gars (dont l’origoliste) que j’avais laborieusement doublés sur le plat en profitent pour me repasser. Déjà que je ne suis jamais très rapide en descente…

Enfin ça finit par passer et arrivé dans le parc du dernier château (Coubertin, km 16) je retrouve de quoi ré-attaquer pour les 2,5 derniers en m’appuyant sur un CIVC que je ne connaissais pas (Florent ?). On mesure alors pleinement à quel point la piste cyclable de St Remy à Chevreuse n’est pas rigoureusement plate ! Je double une dernière fois l’origoliste et entend de loin Chubby m’acclamer (enfin, disons plutôt m’encourager) avant de plonger sur l’arrivée, et en gros sur l’affichage du chrono ce superbe 1:18:34. Mission accomplie…

10ème R4C

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
R4C 2009
3.0 13’00 4’20 3.0 13’00 4’20
2.0 8’39 4’19 5.0 21’40 4’19
5.0 22’21 4’28 10.0 44’00 4’24
6.0 24’43 4’07 16.0 1°08’44 4’17
2.4 9’48 4’05 18.4 1°18’32 4’16

total séance : 18.4 kms / 150 m+ en 1°18’32
(à mon avis les 18.5 annoncés sont un peu majorés : cela supposerait que je termine à 3’55 sur 2,5km. Ou alors c’est le panneau du 16ème km qui était trop reculé ?


cumul hebdo : 77.2 kms / 675 m+ en 7°01’19

Entraînements mer. 20 – ven. 22 nov.

CIVC : VMA courte à Beauplan

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
Echaufft + 3x(10x(30 »/30 »)+2′) + Recup
11.0 1°07’00 6’05 11.0 1°07’00 6’05

total séance : 11.0 kms / 75 m+ en 1°07’00

CEA : 2 tours

Dernière sortie avant la R4C, alors on ne bourre pas trop…

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
2 tours (cool)
0.3 1’45 5’38 0.3 1’45 5’38
5.1 25’40 4’59 5.4 27’25 5’01
5.1 26’11 5’05 10.6 53’36 5’03
0.3 1’46 5’41 10.9 55’22 5’04

total séance : 10.9 kms / 0 m+ en 55’22


cumul hebdo : 58.8 kms / 550 m+ en 5°42’47

Entraînements mer. 18 nov.

Quelques boucles en forêt, prévues cool puis finalement à un rythme assez élevé.

CEA : forêt de St Aubin

intermédiaire cumul
km tps pace km tps pace
CEA -> Montée du Moulin
3.3 17’24 5’16 3.3 17’24 5’16
4 x Boucle forêt St Aubin (55m+)
1.5 9’22 6’15 4.8 26’48 5’35
1.5 9’09 6’06 6.3 35’58 5’42
1.5 9’02 6’01 7.8 45’00 5’46
1.5 8’43 5’48 9.3 53’44 5’46
Montée du Moulin -> CEA
3.3 15’47 4’47 12.6 1°09’31 5’31

total séance : 12.6 kms / 220 m+ en 1°09’31


cumul hebdo : 36.9 kms / 475 m+ en 3°40’25